Conclusion d'un beau périple sensoriel au fil de mes 7 chakras en suivant "Ma Détox ayurvédique colorée" créée par Nathalie Geetha Babouraj.
En remontant le fil de ses chakras, on se retrouve comme au sommet d'une montagne: au top du top et heureux de profiter de la vue !
Caractéristiques du 7ème Chakra
C'est dans ce chakra situé au sommet du crâne que notre individualité rencontre l'universalité, que brille, telle l'auréole des saints !, l'étincelle divine qui réside en chacun de nous. Et de là que vient toute notre connaissance innée, nos idées, l'Un-spiration...
Quand notre couronne céleste est fanée, fatiguée, tourne mal, on peut ressentir une sensation de déconnexion, comme un sentiment pénible de planer sans but, d'être ballotté dans tous les sens. Des symptômes physiques tels que de gros troubles du sommeil, ou une sensation d'émiettement, viendront traduire dans le corps ce blocage énergétique et spirituel.
En revanche, lorsque ce chakra, représenté par le Lotus aux Mille Pétales, est ouvert et que l'énergie y circule bien je ressens que toute l'énergie du vivant circule en moi.
J'arrive à laisser tomber tous les conditionnements personnels, familiaux et sociaux qui ont fait de moi l'individu que je suis pour simplement être. Pleinement consciente de vivre debout entre la Terre et le Ciel.
Au niveau hormonal, le 7ème chakra soutient notre système de veille et de sommeil ainsi que les différents états de conscience existant entre les deux, grâce à l'épiphyse.
Comment équilibrer ce chakra ?
En recherchant le calme intérieur, en réduisant son activité et son alimentation.
En réduisant les efforts de digestion, on se sent souvent plus léger et alerte. Aussi les recettes de détox blanche que Nathalie propose pour alléger le 7ème chakra peuvent aussi laisser place à une journée de jeûne hydrique. Cette invitation permet à ceux qui peuvent se l'offrir une parenthèse où l'on s'émerveille de percevoir le "frétillement du vivant" en nous, spanda en sanscrit. Pour ma part, je me suis amusée à chercher des aliments blancs et à essayer et à détourner les recettes: le délicieux smoothie "cocochia", et le chou-fleur... à ma façon !
J'ai dégusté ce plat en pleine conscience, dans le silence et un état de gratitude et de recueillement. Les préconisations de Thich Nhat Hanh, l'un des maîtres spirituels de notre temps dont Nathalie s'inspire, sont assez difficiles à suivre pour nous, bruyants latins qui aimons discuter et refaire le monde à table ! Mes pensées sont vagabondes et j'ai trouvé cet exercice hyper difficile... à tel point que je n'ai pas eu envie d'écrire de Haïku gourmand cette fois-ci. Cela veut sûrement dire que j'ai encore du boulot ^^
Mais heureusement l'inspiration revient après les exercices de respiration.
Pranayama
J'inspire en remontant le long de la colonne vertébrale et en visualisant les couleurs de mes sept chakras qui s'activent, j'expire en chantant un à un les mantras qui leur sont associés.
Muladhara, chakra racine: LAM
Svadhishthana, chakra sacré: VAM
Manipura, chakra solaire: RAM
Anahata,chakra du cœur: YAM
Vishuda, chakra de la gorge: HAM
Ajna, chakra du 3ème œil: SHAM
Sahasrara, chakra couronne: OM
En me connectant à l'énergie simple de mon souffle traversant mon corps, à la gaieté des couleurs de l'arc-en-ciel en moi, je me sens reliée à l'énergie de la Vie qui anime la planète.
C'est un exercice vraiment simple à essayer et mettre en pratique où que l'on soit.
Carnet de bord: comment j'ai intégré dans ma vie quotidienne le passage du 7ème chakra ?
En regardant les étoiles la nuit, même en habitant à Paris.
En continuant d'avoir la Foi et à nourrir ma vie spirituelle, même si je n'adhère plus à aucune grande religion.
Longue parenthèse personnelle que vous pouvez sauter...
Sortir du carcan religieux et m'émanciper de la figure du "Père" pour avoir un contact direct à "Dieu" m'a pris trente ans.
Née d'un père québécois catholique et d'une mère juive d'origine portugaise, j'ai été élevée dans la religion catholique: baptême, catéchisme, et première communion. Education poursuivie sous l'autorité de ma grand-mère maternelle qui s'est convertie au catholicisme pour pouvoir épouser mon grand-père entre les deux guerres, pour une large part donc, et sur les conseils de mon grand-père paternel éduqué chez les Jésuites, pour l'autre. Ma mère et son mari formant un couple parisien intello-artistique de juifs athées convaincus, et prônant la laïcité de l'espace public, n'y sont donc pour rien dans ce début d'histoire. En revanche je suis tombée dans la fumante marmite des psychanalystes à l'âge de 13 ans grâce à ma mère. J'en suis ressortie cuite comme un homard il y a deux ans.
A l'adolescence, j'étais très intriguée par le fait d'avoir des cousins qui faisaient leur bar-mitzvah alors que j'allais à l'église, et je ne comprenais pas très bien que l'idée de Dieu suscite des guerres, cela me paraissait assez illogique... Et puis j'étais fascinée par ma lignée paternelle: sur notre arbre généalogique se trouve une aïeule d'une tribu amérindienne montagnaise, une Abenaki. J'ai été inspirée par le legs poétique de cette ancêtre à qui un colon français a donné une descendance métisse et dont je suis un peu l'une des héritières. J'aime me dire que la forme d'animisme qui m'habite vient d'elle, et que je lui redonne un peu vie en passant du temps dans les bois et dans la nature en général. A posteriori, je crois que mes années au Canada m'ont permis de me lier à elle lors de balades dans les Laurentides et les Cantons de l'Est en raquettes l'hiver et sur le dos de ma jument l'été.
En rentrant en France, à l'âge de 28 ans, j'ai vécu une histoire d'amour avec un fils de pasteur qui m'a ramenée vers Jésus ! Born again in Christ, j'ai demandé le baptême dans une église protestante évangélique peu après et vécu de très beaux moments en chantant Adonaï et du gospel, et en organisant des petits-déjeuners de partage à 7 heures du matin dans ma cuisine, avec une communauté de belles âmes. Jusqu'au jour fatal où je me suis fait tirer les cartes par une cartomancienne... j'ai été frappée d'anathème. J'ai aussi compris que mes velléités d'indépendance spirituelle et intellectuelle, ainsi que mon statut socio-sexuel de femme non vierge non mariée posaient un petit problème d'intégration. Vous avez dit sorcière ?!
Quid d'un intérêt pour le judaïsme ? Ma famille maternelle porte toujours le traumatisme de la mort de trois jeunes femmes dans les camps d'extermination d'Auschwitz. Pendant mes deux années de classe préparatoire au lycée Molière, je suis passée quotidiennement devant une stèle commémorative où sont gravés les noms de nos martyres : Catherine, Anne et Marie Birman. De surcroît, vaccinée contre les communautarismes, je me méfie de ses dérives et refuse de m'imbiber de discours victimaires, bien qu'ils marquent une étape de un processus de résilience.
Enfin, n'ayant pas rencontré de beau gosse soufi ni rastafarien, mes aventures monothéistes se sont arrêtées là. J'ai pris alors un nouveau tournant spirituel, cette fois donnant une large place au corps, la voie du Hatha Yoga. Un chemin amorcé il y a quinze ans à Montréal chez Lynn St Roch et au Centre Sivananda. Cette pratique d'ancrage et d'écoute de l'instant présent est toujours régulière dans ma vie. Elle fut même intensive l'année où j'ai suivi une formation de professeur de yoga... Bref, j'ai fait du yoga.
J'analyse aujourd'hui avec plus de recul mon parcours psycho-spirituel: mettre personnellement fin à des siècles de dénégation de la féminité en commençant par moi. Essayer d'accueillir ma part sauvage, mystérieuse, cyclique et vivante. Mettre fin à la maltraitance, à l'hypocrisie. Rendre à mon corps de femme l'honneur et la bienveillance qui lui sont dus. Et je trouve en cela un immense écho bienfaisant et bienfaiteur parmi des femmes de différentes générations, traversées par le même besoin et faisant preuve de courage, d'authenticité, et de bonne humeur. La force et l'inspiration dans ma vie réelle et digitale me viennent de sublimes créatrices, indépendantes et interconnectées. Elles sont Moon Mothers, graphistes libérées délivrées, chamanes urbaines, horticultrices engagées, magiques mamans, tatoueuses globe-trotter, énergéticiennes walkyries, danseuses gai-ris-seuses, conférencières et poètes de la vie... un immense merci aux Âmies qui se reconnaîtront.
Conclusions de cette expérience intégrative ayurvédique
Revenons à nos moutons ! Je n'ai pas vu passer ces dernières sept semaines de détox. Je me suis éclatée dans ma micro cuisine parisienne comme je ne l'avais jamais fait et je suis sûre que mes voisins sont ravis par les odeurs de curry et d'encens ;)
Découvrir, écrire, danser, manger prier respirer parler chanter partager rire aimer réaliser rêver... ces dernières semaines, j'ai pu conjuguer ces verbes et des centaines d'autres à tous les temps.
Pour résumer ma conclusion de cette détox avec plus de ressenti: je me sens vivante, forte, fluide, rayonnante, ouverte, communicative, intuitive, vivante, et connectée. Et je tiens à remercier chaleureusement l'auteure de ce livre pratique qui m'a emmenée dans un beau voyage. Au vu des résultats de mon Quizz énergétique final page 197 de "Ma Détox ayurvédique colorée", l'expérience a l'air d'avoir porté ses fruits. Autant vous le dire tout de suite, si je n'ai pas perdu un gramme, on ne m'a jamais fait autant de compliments, et je ne peux que vous inviter à tenter l'expérience à votre tour.
Pour ma part je continue mon chemin durant les neuf prochaines lunes avec Nathalie en embarquant dans son programme de formation en ligne "Devenez l'artiste de votre santé" dédiée à toutes les femmes Smart Sexy et Spirituelles, et aux hommes qui les aiment comme ça !
Bizz Tendresse et Chocolat
Deborah
Source: Ma détox ayurvédique colorée, Nathalie Geetha Babouraj, livre + CD, Le Courrier du Livre, 2017.
Ressources:
A lire en français: l'histoire de ma famille maternelle par Jacques Saglier "Je m'appelle Marie", Gallimard Jeunesse. (Et j'en profite pour lui envoyer des prières de crème de marron et de brouettes de pommes du jardin de sa sieur vu que c'est la saison).
A lire en anglais: http://awakeningtimes.com/ida-pingala-sushumna-shat-chakras/
A voir et à revoir: Astérix et Obélix mission Cléopâtre avec le fabuleux Edouard Baer.
Et pour les observateurs stellaires du Sud parisien: le club d’astronomie Le Télescope d’Ivry-sur-Seine.
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